danse et paysage

du 9 au 13 septembre 2017
Un séminaire avec artistes et chercheurs

Après une première année de résidence 2016 tournée vers deux projets de territoire spécifiques – une semaine d’expérimentations avec des étudiants en études chorégraphiques sur le terrain communal au printemps, et un temps d’activation du projet mon nom des habitants autour de la question mémorielle du monument aux morts du village à l’automne –, 2017 s’organisera autour d’un temps de séminaire sur la question Danse et paysage.

S’appuyant à la fois sur l’Association Sentiers, prospective en terme d’expérimentations chorégraphiques en nature depuis de nombreuses années, et sur les ressources du village de Lamelouze lui-même – de son terrain communal ouvert/offert aux expérimentations artistiques, jusqu’à sa communauté d’habitants accueillante, en passant par sa géographie cévenole culturellement et historiquement située –, ce temps de séminaire permettra de réunir, durant une semaine de réflexions, différents chercheurs, artistes et penseurs dont les approches singulières traversent la question du paysage et de ses représentations.

Dans la continuité d’un partenariat qui s’est créé lors de la semaine pédagogique de juin 2016, Laurent Pichaud invite en ce sens les chercheures Julie Perrin et Anne Kerzerho, ainsi que 3 autres invités choisis par chacun d’entre eux, durant une semaine en septembre 2017. Ce temps d’échanges, de répondants, d’écoutes, entre des chercheurs ou artistes qui ne se connaissent pas mais qui désirent dynamiser leur champ d’investigation avec d’autres regards ou méthodologies, s’organisera durant une semaine laboratoire non publique. Ce temps de travail en commun, d’échanges formels ou informels, sur nos lectures et/ou sur nos pratiques d’artistes ou spectateurs qui ont trait à la danse hors des théâtres, sera tourné vers l’intensification de la réflexion qui s’incarnera aussi grâce dans le paysage du village au cours de randonnées impromptues ou de diverses cueillettes spontanées auprès des habitants ou à même la nature.

En résonance à cette semaine, un temps de fabrication sera par contre mis en place afin de tracer, de documenter et de rendre public ce que le séminaire aura permis d’ouvrir à la fois en terme de savoirs mais aussi en potentiels artistiques.
Comme une forme de retour au « terrain », ces traces seront en effet créées selon des protocoles artistiques spécifiques qui pourront trouver à Lamelouze un usage local : que ce soient sous forme de textes pour le site internet de l’association écrits par l’un ou tous les participants du séminaire, d’objets éditoriaux spécialement conçus pour la Bibliothèque à ciel ouvert, ou même d’audio-guides disponibles pour les prochains visiteurs du terrain communal ou du village, ces traces témoigneront des mouvements de pensée nées d’une multiplicité d’approches nourries, mûries et incarnées par notre présence à Lamelouze.

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